KASHINK
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x LE CARTEL
"Le bonheur, c'est toujours regarder le verre à moitié plein et se rendre compte qu'il reste de la place pour ajouter de la vodka"
— Amanda Lear
Dans le panorama vibrant du street art, KASHINK s'impose par une démarche unique. Depuis plus d'une décennie, elle enrichit les rues d'œuvres audacieuses, défiant les conventions esthétiques et les normes de genre. Son art, reconnu à l'échelle internationale, témoigne d'une signature incontournable dans l'univers du graffiti.
Le point d'inflexion de sa carrière survient en 2013, lors de sa participation remarquée au Wynwood Walls et à l'exposition collective « Women on the Walls » à Miami, en marge d'Art Basel. Ce moment décisif lui ouvrit les portes des États-Unis, du Canada, de l'Europe, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, la Thaïlande, le Népal, l'Australie et l'Amérique Latine, où son pinceau laissa des traces indélébiles.
KASHINK ne se limite pas à la toile urbaine ; elle se distingue également par une démarche personnelle singulière : depuis dix ans, elle arbore chaque jour une moustache dessinée, tels des traits d’eye liner, un geste artistique qui se double d'une performance quotidienne et d'une expérimentation sociologique. Par ce trait simple, elle invite au dialogue sur l'identité, les constructions sociales de genre et le refus des conformismes.
Son engagement s'exprime aussi dans les cadres académiques et intellectuels, à travers des interventions dans des conférences prestigieuses telles que TEDx, ou au sein d'universités renommées. Depuis 2020, elle explore les performances immersives, conjuguant musique expérimentale et création vidéo, poursuivant son exploration des frontières artistiques.
KASHINK, autodidacte, préfère l'impulsivité créative aux esquisses préparatoires. Son approche pluridisciplinaire embrasse une variété de médiums, de l'installation à la céramique, de la photographie à la vidéo. Parisienne de résidence, son œuvre se nourrit d'une palette influencée par des figures telles que Fernando Botero et Gilbert et George, ainsi que par le graphisme mexicain, ses origines slaves et hispaniques, le Pop Art et l'illustration narrative. Les masques, symboles universels de métamorphose et de mystère, occupent une place prépondérante dans son inspiration.
Son engagement va au-delà de l'expression artistique ; KASHINK se mobilise pour les questions d'identité sexuelle et l'égalité des genres. Ses œuvres, peuplées de personnages hauts en couleur, d'inspiration mexicaine, de squelettes, de femmes et d'hommes aux multiples yeux, trouvent écho dans des expositions internationales, affirmant son message d'ouverture et de diversité.
En 2015, année de création de LE CARTEL, KASHINK collabore avec la marque pour la première fois en développant une fresque à Montréal, qui est toujours iconique. Cette synergie se renouvelle en 2024 lors de l'inauguration de la première boutique parisienne et de l'exposition collective sur textile "Paris est une fête".
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